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Sans eux, rien n’aurait été possible. Le CFA et toute son équipe tiennent à remercier vivement ses différents partenaires professionnels et/ou sarthois, qui ont participé à notre jeu concours organisé pour célébrer les 50 ans du CFA de la Coiffure.
Ci-dessous, les photos sur une remise des lots atypiques (covid oblige !) mais tenue en présence de gagnants, tous très heureux d’avoir remporté de très beaux cadeaux d’une valeur de 100€ minimum.

La Maison de la Coiffure de la Sarthe fête cette année ses 50 ans. Outre un grand concours en ligne ouvert à tous qui a rencontré un vif succès, nous avons aussi voulu marquer l’événement en organisant un challenge destiné aux professionnels de la coiffure sur le thème de la « transmission » à relever en binôme : un apprenti et un coiffeur qualifié .

Suite aux délibérations du jury impartial (merci à nos quatre experts), les résultats des différents thèmes ont été révélés vendredi, en vidéo sur nos réseaux sociaux, en présence notamment de la Présidente de l’UNEC 72, Magali Barantin.

Bravo aux nombreux participants ! Et un grand merci à nos partenaires fidèles : Delorme , L’Oréal , Raphaël Perrier, Vitality’s, Wella ainsi qu’à notre sponsor local la MAAF.

Retrouvez ici le palmarès en détails :

  • Challenge hair men barber : 1er prix Clarisse Flaus
  • Challenge hair women coupe brushing :
    • catégorie CAP : 3ème prix Mathilde Bosse, 2ème prix Noa Derouard, 1er prix Lise Olsztynksi;
    • catégorie BP : 4ème prix Coralie Giraudeau, 3ème prix Marina Barthes, 2ème prix Kevin René, 1er prix Victor Landemaine.
  • Challenge chignon de gala :
    • catégorie CAP : 4ème pric Lean Menard, 3ème prix Alena Cochon, 2ème prix Morgane Penault, 1er prix Lise Olsztynksi;
    • catégorie BP : 5ème prix Marina Barthe, 4eme prix Lou Bonvallet, 3ème prix Marie Delefosse, 2ème prix Léa Journez, 1er prix Justine Sinquin.

Novembre 1970. La France perd le général De Gaulle et accueille un petit nouveau trublion dans la presse (un certain Charlie Hebdo). A l’international le Chili voit Allende entrer en fonction en Amérique du sud, quand un mois plus tôt les Fidji gagnaient leur indépendance… Un mois plus tard naissait l’actrice américaine Jennifer Connely. L’année 70 a aussi vu venir au monde la chanteuse Mariah Carrey (avril), l’acteur Justin Chambers (juillet), la top model Claudia Schiffer (août), le footbaleur Emmanuel Petit (septembre)… des icônes masculins et féminines de la beauté chez qui l’art de la coupe de cheveux réussie à toute sa place dans l’aura médiatique. L’actualité mondiale est ainsi faite, de grands, moins grands et petits faits anodins, tantôt graves, tantôt futiles.

Dans les Pays de la Loire et dans le département de la Sarthe, novembre 1970 marque entre autres choses la pose de la première pierre du CFA de la coiffure, établissement rayonnant sur tout le territoire pour gérer la formation des professionnels et leur besoins métier.

Démarrage… 3 ans plus tôt

C’est en fait dès 1967, un an avant les événements de mai 68, que quelques coiffeurs décident de se réunir pour donner des cours à leurs collègues. Une révolution aussi à sa manière ! A cette époque, le maire du Mans est Jacques Maury, un centre-démocrate qui dirigera la ville pendant douze ans de suite.

Cette initiative fondatrice des coiffeurs sarthois, entraîne la suite : en 1970, Jacques Lesage, président à l’époque, et M. Hie, comptable, créent avec quelques personnes autour d’eux le CFA et l’installent au 3 rue Louis-Crétois au Mans. Ils y resteront vingt ans, avant de déménager rue Henri-Champion dans des locaux plus confortables et modernes. Tout ceci se déroule au sein d’un quartier qui va devenir peu à peu un véritable campus de formation, pour une ville du Mans qui se transforme aussi.

Une société qui évolue

Au sein du CFA, de nombreux cahiers avec des coupures de presse jaunies et collées témoignent de cette riche histoire engrangée : elle est faite de réunions et accords nécessaires à la bonne marche de la profession, nourrie aussi des évolutions fondamentales de la société sur cinquante ans. Libération de la femme, reconnaissance des communautés LGBT, mixité sociale et ethnique, montée en puissance des médias, d’internet, apparition des réseaux sociaux, etc, etc. Des faits qui mis bout à bout ont redéfini les contours de la mode, de la beauté et aussi de la façon de concevoir et délivrer le métier de coiffeur.

Cette évolution continue et continuera encore… alors rendez-vous dans 50 ans !